X:1
T:Chant de marins : Chantons la Loire et les mariniers
E:12
Z:Roger Négaret (94-95)
R:melodie
C:Trad.
S:
A:
Q:3/8=160
M:6/8
L:1/8
K:G
D | G2 A B2 c | B2 A G2 G | B2 c ded | B2 c d3 |\
BAB e2 d | d2 c B2 A | B2 c d2- c | B6 |\
D3 G3 | A3 BAB | e2 d d2 B | d2 c | A3 G3- | G2 z z3 |]
%%rm
%%bf  1. Solo : 
%%rm     Tout au long de la Loire angevine,
%%rm     Y avait aut'fois une marine
%%bf     Tous :
%%rm     Qu'avait bonne allure et bonne mine 
%%it     d'Nantes à Briare!
%%it     Chantons la Loire et les mariniers
%%it     Et les gabares !
%%rm
%%rm  2. C'était si beau dans l'paysage,
%%rm     D'voir s'avancer les équipages
%%rm     Toutes voiles au vent en grand am'nage
%%rm
%%rm  3. Tout seul devant, boutait le toutier, 
%%rm     Un gâs qui savait son métier
%%rm     Afin de baliser l'chantier
%%rm
%%rm  4. Lui faisant suite, y avait l'tireau, 
%%rm     Avec en son mitan l'varneau
%%rm     Pour loger les gâs des bateaux
%%rm
%%rm  5. Le chaland, sa voile de vingt mètres, 
%%rm     Son grand mât, le guiroué en tête
%%rm     À l'arrière la cabane du Maîtr'
%%rm
%%rm  6. Là-dessus, rien qu'des gâs dégourdis, 
%%rm     Qu'étaient chalandous de père en fils
%%rm     Vivant sur l'eau comme des courlis
%%newpage
%%rm
%%rm
%%rm  7. Car c'était rien qu'd'avoir des bras, 
%%rm     Pour manier la bourde ou l'gournâs
%%rm     Ou bien pour virer au gindâs
%%rm
%%rm  8. Mais c'était quand même une belle vie :
%%rm     Y avait du mal, mais des frairies
%%rm     L'paysans leur portaient envie
%%rm
%%rm  9. Un jour des Messieurs bien r'marquables,
%%rm     Sont v'nus, qu'ont dit : "Y a trop de sable
%%rm     On va rendre la Loire navigable"
%%rm
%%rm 10. Et de c'jour-là ça fut plus beau : 
%%rm     Y a-t-eu bien plus de sable que d'eau
%%rm     Et plus une place pour les bateaux
%%rm
%%rm 11. Les jeunes sont partis faire aut'chose, 
%%rm     Tireurs de sable, pêcheurs d'aloses
%%rm     Ou "pétroliers" chez les "big boss" ...
%%rm
%%rm 12. Les auberges ont fermé leurs portes,
%%rm     Et notre Loire qui plus rien n'porte, 
%%rm     Est vide à c't'heure comme une boère morte.